Toutes les fumeuses et ex-fumeusesqui me lisent le savent, arrêter la cigarette est une véritable épreuve de force. L’état de fragilité psychologique dans lequel on peut se trouver lorsque l’on cesse de consommer de la nicotine en amène beaucoup à céder à la tentation et à replonger.
Pourtant, s’il y a une chose que je peux affirmer, c’est que je suis très satisfaite d’avoir arrêté.
En plus de la sensation d’accomplissement personnel que j’ai ressenti lorsque j’ai cessé d’être accro, l’arrêt de la cigarette m’a permis de retrouver le vrai goût des choses (mojito, cupcake and so on!) et d’arrêter de dégager une odeur de cheminée toute la journée. Il serait donc dommage pour mes lectrices qu’elles rechutent alors qu’il existe tout un panel de solutions efficaces pour lutter contre ces fatales envies de « cloper ».
J’ai donc décidé de vous rédiger quelques conseils pour ne pas faiblir face à la tentation, bonne lecture!
Les patchs et outils de sevrage chimique
Parmi les éléments qui créent l’addiction à la cigarette, la nicotine est probablement la plus souvent évoquée. Cette molécule provoque des effets sur le corps, dont l’accélération du rythme cardiaque, et rend les fumeurs accros. Ainsi, on pense souvent qu’arrêter de fumer est une simple question de volonté alors qu’il s’agit en fait de lutter contre un processus chimique interne à l’organisme.
J’ai personnellement très mal vécu les premières semaines qui ont précédé mes tentatives d’arrêt. Il faut aussi dire que j’en étais à un paquet par jour, je pense donc que c’est normal d’avoir ressenti le manque de façon aussi forte.
Néanmoins, la nicotine en elle-même est loin d’être le principal danger de la cigarette. Les goudrons dégagés pas sa fumée, par exemple, ainsi que ses additifs sont, eux, beaucoup plus nocifs pour la santé. Pour ressentir moins durement les effets du manque, j’ai donc suivi le conseil que j’avais beaucoup entendu autour de moi : utiliser des patchs.
J’ai en plus eut la chance d’être entourée par un médecin génial, plein de bons conseils et surtout de pouvoir bénéficier du soutiens de ma famille ce qui fait une grande différence, je peux vous l’assurer!
La cigarette électronique
Je suis également convaincue que la nicotine n’est pas le seul facteur qui a failli me faire rechuter. La pression sociale autour du la « pause clope » durant laquelle j’en arrivais à me sentir exclue, mais aussi l’habitude du geste que j’avais du mal à perdre m’ont rendue la vie dure.
Il est apparemment possible de lutter contre cet aspect de l’addiction avec la cigarette électronique. Cette dernière permet de générer une vapeur chaude et aromatisée, qui contient beaucoup moins d’éléments nocifs que le tabac. Autres point positif : les e-liquides, utilisés pour créer la vapeur en question, peuvent contenir un faible dosage en nicotine ce qui peut participer à un sevrage efficace. J’avoue ne pas avoir tenté, mais j’ai beaucoup de copines qui m’en ont fait un retour positif, donc à voir! D’ailleurs, si vous souhaitez plus d’infos à ce sujet, rendez-vous sur smokein.fr
Les jeux-vidéos
Oui, vous avez bien lu, les jeux-vidéos peuvent être utilisés pour contrer les habitudes liées au tabac. C’est le spécialiste Eric Malbos qui est, en France, la figure de proue de cette nouvelle famille de techniques vidéo-ludique de sevrage. Je suis tombée sur quelques articles qui parlaient de ce médecin (notamment sur les sites de l’Express et du monde), et je trouvais la technique…originale !
Le principe reste relativement simple. Il s’agit d’exposer les patients à des situations virtuelles (par l’intermédiaire de casques de réalité virtuelle), qui déclenchent habituellement des envies de fumer et de leur apprendre à les gérer. Plus loin encore, certains développeurs travaillent actuellement sur un serious game nommé Smokitten, dont l’objectif serait d’accompagner un chaton qui arrête de fumer. Moi qui adore les chats, j’aurais presque envie d’essayer!