Une escort girl est une professionnelle du sexe qui accompagne ses clients lors de rencontres payantes. Souvent qualifiée de « coquine », elle fait sa publicité à travers des annonces érotiques via des sites spécialisés tel que Catgirl. Mais un annonceur intermédiaire, comme un salon érotique, peut également être impliqué dans la promotion.
Une escort girl peut travailler soit chez elle, soit chez le client.
A Genève, on trouve des escortes girls de plusieurs nationalités : Latina, Europe de l’Est, Afrique… Elles ne travaillent habituellement pas dans une institution comme un bordel bien qu’elles puissent être employées par une agence d’escorte.
Toutefois, derrière ce métier qui paraît anodin, se cache une forme de prostitution : des hommes qui souhaitent assouvir leur plaisir sexuel et des escortes-girls qui vendent leurs « sexy » corps pour de l’argent.
C’est une profession très fragile dans beaucoup de pays européens et qui ne permet pas de gagner sa vie correctement. Sauf à Genève. Vous en doutez ? Voici quelques raisons qui pourrait bien vous faire changer d’avis sur la question.
La prostitution est légale en Suisse
En Suisse, la prostitution est légale mais soumise à une certaine régulation. Les femmes peuvent travailler dans une relative sécurité et un grand nombre d’entre elles peuvent travailler sur le territoire entier grâce à cela. Elles peuvent même choisir de travailler dans la rue, dans des salons érotiques, dans des clubs, pour des agences d’escort ou pour elles-mêmes en tant que travailleuses indépendantes à Zurich, Genève, Lausanne ou toute autre ville. Des services sexuels peuvent être vendus en Suisse entre deux personnes consentantes. Cela est considéré comme une activité économique indépendante qui a son marché propre. La coercition, qui est le fait de forcer quelqu’un à des rapports sexuels non consenties, est cependant illégale et réprimée par la police et la loi.
Vous comprenez maintenant pourquoi les filles du monde entier font tout pour venir travailler comme escort à Genève. La plupart viennent de l’Union Européenne pour des questions de permis de travail mais beaucoup viennent également d’Amérique du Sud ou d’Asie.
Le site Catgirl nous a d’ailleurs dit qu’il reçoit des dizaines de demandes de travail ou de renseignements chaque semaine depuis qu’il a mis une section Job à leur menu. L’équipe du site est donc capable d’aider, d’installer et de trouver des postes de travail à chaque personne qui prend contact avec elle.
Un travail comme un autre à Genève
En vertu de la législation entre la Suisse et l’Union Européenne, le nombre d’escorts en Suisse a augmenté lors de la dernière décennie. La loi helvétique reconnaît l’escorting comme toute autre profession : en Suisse, une escort girl est considérée comme travailleuse indépendante.
Elle doit avoir un permis de travail valide, une licence de travailleuse du sexe, une assurance maladie et, bien sûr, s’astreindre à payer des impôts.
Pour les filles qui ne souhaitent pas s’établir de manière permanente en Suisse, l’emploi à court terme jusqu’à trois mois par an est possible. A condition que ces dernières soient des citoyennes de l’Union Européenne. Mais, certaines habitantes de l’UE n’ont pas besoin d’une autorisation pour un emploi à court terme de trois mois par an.
Cependant, le futur employeur Suisse doit enregistrer son employée auprès des autorités pour être dans la légalité. Les femmes qui ne sont pas citoyennes de l’UE n’ont malheureusement pas le droit de devenir escort en Suisse sans un permis de travail valide. Et c’est difficile de l’obtenir.
Le salaire d’une escort en Suisse
Contrairement à beaucoup de pays européens, les femmes qui travaillent à Genève gagnent bien leur vie. Les escorts girls indépendantes décident de travailler dans le pays helvète pour être libérée des contraintes financières, pour aider leur famille ou pour poursuivre leurs études. A Zurich, à Fribourg ou à Genève, une travailleuse du sexe peut en général gagner plus d’argent qu’un banquier.
Pour promouvoir leurs services sexuels, elles ont recours à l’annonce de leurs vidéos sur plusieurs plateformes. Elles peuvent gagner, en effet, entre 1500 et 5000 euros par semaine. Pas mal, non ? Avec de tels revenus, vous pouvez rapidement acheter l’appartement de vos rêves, aller en vacances dans des endroits luxueux ou mettre de côté pour vos vieux jours.
A propos de la langue
Beaucoup de femmes qui veulent travailler à Genève en tant qu’escort se retiennent de le faire principalement à cause de la langue. Un grand nombre d’entre elles pensent que ne pas parler français ou allemand vont les empêcher de bien réussir dans ce milieu. Mais en réalité, c’est faux.
Les principales villes en Suisse (Bern, Zurich, Genève, Lausanne, Fribourg, etc.) sont vraiment internationales et accueillent un grand nombre d’expatriés. Même si parler français, italien ou allemand est un avantage indéniable pour évoluer en Suisse, parler un minimum l’anglais peut aussi être très utile.
Les filles intéressées pour un travail d’accompagnante ne doivent pas être effrayées par la perspective de ne pas parler l’une des trois langues officielles du pays, car l’anglais, utilisé par beaucoup de monde, vous permet de vous faire comprendre partout.
Des horaires de travail flexibles
Une autre raison de devenir une escort à Genève est que vous pouvez gérer votre emploi du temps en fonction de votre vie de famille, en choisissant vous-même vos horaires. Bien sûr, si vous faites partie d’une agence d’escorts, vous avez intérêt à faire en sorte de travailler correctement pour gagner votre vie. Mais si, par exemple, vous voulez ne pas travailler le week-end à cause d’un mariage ou de vacances improvisées, vous pouvez le faire sans problème car vous pouvez très largement gagner votre vie en peu de temps. Être bien payée, en étant relativement libre, c’est un peu l’idéal, non?
C’est fun
En général, peu de personnes peuvent dire qu’elles vont au boulot et qu’elles aiment ce qu’elles font. Pourtant, en proposant leurs services dans les grandes villes suisses comme Zurich, Lausanne ou Fribourg, les escortes girls attirent une clientèle internationale : des hommes de différentes nationalités qui les apprécient et qui les paient bien.
Certaines d’elles font même partie de l’élite des escortes, en offrant des services hauts de gamme (massage, relaxation…) à une clientèle fortunée.
Dans quel boulot est-on payé pour avoir une bonne conversation avec des hommes charmants, pour ensuite avoir une relation sexuelle avec eux… sans que cela soit automatique ?
Sous ses dehors d’eldorado, l’escorting reste un métier dangereux, comme l’atteste plusieurs crimes.
Retour sur le meurtre de Marlène Gournay :
Les faits de son assassinat remontent au 9 septembre 2019 : Marlène, une escort-girl française, est tuée à Genève, et transportée dans une valise à l’autre côté de la frontière. Le corps de la jeune femme a été retrouvé calciné en France, dans une forêt de Haute-Savoie.
La cour d’assises de Haute-Savoie à Annecy a requis treize ans de prison à l’encontre de l’accusé : Soheil Sabet, un jeune homme de 21 ans.
La police judiciaire d’Annecy l’a identifié avec son complice grâce à la vidéo-surveillance. Les photos les montrent devant le domicile de Marlène, embarquant deux grandes valises à bord d’un taxi. Dans son ordonnance de mise en accusation, le juge d’instruction précise que l’une des valises était très lourde.
Afin de protéger les escortes-girls, les autorités suisses ont pris de nombreuses mesures, y compris la mise en place de zones de prostitution réglementées à Neuchâtel et Sion.
Malgré ces nombreux risques, l’escorting continue de prospérer en Suisse, attirant chaque jour des femmes cherchant à gagner de l’argent rapidement.